oai:HAL:tel-04213574v1
HAL CCSD
Wissenschaften: Lebenswissenschaften
2023
15.12.2023
Several epidemiological studies have identified associations between lifestyle exposures and Parkinson's disease (PD).
However, given the long prodromal phase of PD, reverse causation bias may explain some of the associations previously reported.
In addition, women are an understudied group in PD research since PD is more frequent in men than women.The aim of this thesis was to examine the relation of potentially modifiable health behaviours (physical activity, adiposity) and diabetes, with PD incidence in about 100,000 women from the French E3N cohort study over 29 years of follow-up, while accounting for the risk of reverse causation using appropriate statistical methods.We showed that higher levels of physical activity and adiposity were associated with a lower incidence of PD in women, while no association was found between diabetes and PD incidence.
Analyses of trajectories suggest that reverse causation is unlikely to explain our results.This work underscores the importance of large cohort studies with long follow-ups to address the potential for reverse causation.
Physical activity seems to be the most promising lifestyle intervention in terms of its potential to prevent PD.
Further studies are needed to understand the mechanisms underlying the inverse association between obesity and PD and to confirm the lack of association between diabetes and PD.
; Plusieurs études épidémiologiques ont identifié des associations entre des expositions liées au mode de vie et la maladie de Parkinson (MP).
Cependant, compte tenu de la longue phase prodromale de la MP, un biais de causalité inverse pourrait expliquer certaines des associations précédemment rapportées.
De plus, les femmes constituent un groupe sous-étudié dans la recherche sur la MP, car la MP est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes.L'objectif de cette thèse était d'examiner la relation entre des comportements de santé potentiellement modifiables (activité physique, adiposité) et le diabète avec l'incidence de la MP chez environ 100 000 femmes participant à l'étude de cohorte française E3N, au cours de 29 ans de suivi, tout en tenant compte du risque de causalité inverse grâce à des méthodes statistiques adaptées.Nos résultats ont montré que des niveaux plus élevés d'activité physique et d'adiposité étaient associés à une incidence plus faible de la MP chez les femmes, alors qu'aucune association n'a été retrouvée entre le diabète et l'incidence de la MP.
Les analyses de trajectoires suggèrent que la causalité inverse n'explique vraisemblablement pas nos résultats.Ces travaux soulignent l'importance des études de cohortes de grande taille avec un long suivi pour prendre en compte le risque de causalité inverse dans l'étude des maladies neurodégénératives.
L'activité physique nous semble être l'intervention non pharmacologique la plus prometteuse en termes de potentiel de prévention de la MP.
D'autres études sont nécessaires pour comprendre les mécanismes sous-jacents à l'association inverse entre obésité et MP et pour confirmer l'absence d'association entre le diabète et la MP.
Portugal, Berta, 2023, Risk factors of Parkinson's disease in women from the E3N cohort : role of physical activity, adiposity, and diabetes;Facteurs de risque de la maladie de Parkinson chez les femmes de la cohorte E3N : rôle de l'activité physique, d'adiposité et du diabète, HAL CCSD